À peine arrivée sur Amazon Prime Video, cette mini-série fait déjà couler beaucoup d’encre. Avec son intrigue dérangeante, ses performances d’acteurs acérées et son ambiance tendue, « The Girlfriend » promet de bousculer les soirées des amateurs de suspense. Ce drame en six épisodes s’annonce comme l’un des rendez-vous les plus électriques de la rentrée.
Un choc télévisuel à ne pas regarder à la légère
Le 10 septembre 2025, Amazon Prime Video a lancé une nouvelle série qui ne laisse personne indifférent. Adaptée du roman éponyme de Michelle Frances, The Girlfriend navigue entre drame familial, manipulation psychologique et affrontements émotionnels à haute intensité. Classée 16+, elle aborde des sujets matures et dévoile sans détour les tensions familiales, les ambitions cachées et les relations toxiques.
On y suit Laura, mère de famille apparemment comblée, dont la vie bascule lorsque son fils présente sa nouvelle compagne, Cherry. Cette dernière, sous ses airs charmants, déclenche chez Laura une méfiance viscérale. Mais est-ce une intuition légitime ou une peur panique de perdre son fils ? La série sème le doute jusqu’au bout.
Intrigues, personnages : entre duplicité et sentiments conflictuels
Derrière cette guerre froide aux airs de dîner en famille qui tourne mal, les personnages avancent masqués. Robin Wright incarne Laura avec une intensité glaciale et troublante. Olivia Cooke, dans le rôle de Cherry, joue à merveille l’ambivalence : victime ou manipulatrice ? On ne sait plus qui croire, ce qui rend chaque épisode palpitant.
Leur affrontement se construit lentement, avec des pointes de tension de plus en plus acérées. Daniel, le fils, devient malgré lui un pion au milieu d’un jeu dangereux. Il est tantôt naïf, tantôt complice, mais toujours tiraillé. Le spectateur, lui, oscille entre empathie et frustration face à ces personnages tous un peu bancals.

Une distribution solide, des tensions à fleur de peau
La série tire une grande partie de sa force de son casting. Robin Wright est tout simplement impeccable, tout en contrôle et en subtilité. Olivia Cooke est magnétique, souvent insaisissable, et sa prestation donne au personnage de Cherry une profondeur inquiétante.
On notera aussi la présence de Laurie Davidson, dans le rôle de Daniel, qui réussit à jouer la fragilité d’un fils pris au piège entre deux femmes, deux univers. Waleed Zuaiter, en mari bienveillant mais dépassé, complète ce quatuor avec justesse.
Ce qui fonctionne… et ce qui grince
Impossible de ne pas saluer la mise en scène léchée et l’ambiance tendue qui plane sur chaque scène. Le rythme, bien maîtrisé, tient en haleine tout en laissant le temps aux émotions de s’installer. Les dialogues sont bien ciselés, parfois cruels, souvent ambigus.
Mais tout n’est pas parfait : certains rebondissements frôlent l’exagération, et l’intrigue flirte parfois avec le cliché. On pense notamment à quelques facilités scénaristiques ou à des réactions de personnages qui défient un peu le bon sens. Malgré tout, on se laisse volontiers prendre au jeu.

Le final : déroutant, provocateur… et ambigu
La dernière ligne droite de la série est un véritable coup de poing. Laura, poussée dans ses retranchements, va trop loin dans sa croisade contre Cherry. Jusqu’à simuler la mort de son fils pour la faire fuir. Le face-à-face final tourne au drame : Laura trouve la mort, et Daniel, désormais marié à Cherry, semble avoir tourné la page.
Mais une dernière scène, à la fois brève et saisissante, laisse planer un doute. Un enregistrement secret réapparaît et relance la machine à soupçons. Fin ouverte ? Manipulation ultime ? La série ne répond pas clairement, et c’est peut-être ce qui en fait toute la force.
Verdict : pourquoi ça cartonne (et quand ça lasse)
The Girlfriend n’est pas un divertissement de fond de canapé. C’est un thriller psychologique qui remue, qui dérange, qui amuse parfois aussi, par son côté presque théâtral. On y parle de contrôle, de jalousie, de pouvoir, de ces liens familiaux qui peuvent emprisonner au lieu de protéger.
Si vous aimez les récits où chaque regard peut être une menace et chaque sourire une arme, cette série est pour vous. Sinon, passez votre chemin : ce genre d’histoire peut rapidement devenir oppressante. Une chose est sûre, « The Girlfriend » ne laisse personne indifférent.
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